Maître incontesté de la peinture impressionniste - les spécialistes parlent, eux, d'influences impressionnistes, de réalisme, de néo-impressionnisme, de fauvisme et enfin d'expressionnisme, je me contenterai pour ma part du premier courant, trop profane en peinture pour saisir les enjeux liés aux guerres idéologiques des mouvements picturaux mais par ailleurs suffisamment conquise par les toiles du peintre pour en faire un modeste article - Vincent Van Gogh est un grand artiste du XIXème siècle dont on peut admirer les oeuvres au Musée d'Orsay à Paris, au Musée Van Gogh à Amsterdam aux Pays-Bas dont il est originaire, et dont la Pinacothèque de Paris expose, depuis le 03 octobre 2012 et jusqu'au 17 mars 2013, certains tableaux empruntés au musée néerlandais pour une exposition qui met en lumière le travail de Van Gogh et celui d'un peintre Japonais qui l'a nourri et largement influencé dans son oeuvre: Utagawa Hiroshige.
Je passe volontairement sur ce parallèle, par ailleurs fort intéressant, entre l'Oeuvre du japonais et celle de Van Gogh pour me concentrer sur un choix très personnel de toiles qui me touchent particulièrement pour diverses raisons: leurs couleurs, leurs thèmes - originaire du midi de la France, je suis sensible à son omniprésence dans ces tableaux - leurs compositions. Du sud de la France, le peintre dira que "c'est le Japon" et qu'il n'est pas nécessaire de se rendre en Asie pour imiter le maître japonais Hiroshige: il lui suffit de peindre ce qu'il voit à Arles ou ailleurs dans le midi. J'aime Van Gogh pour les couleurs chatoyantes de ses tableaux, le réalisme des tons et des nuances qu'il emprunte directement à la lumière et à ses variations, la récurrence et la spécificité de son trait que l'on peut, initié ou profane, reconnaître facilement.
Van Gogh qui, je tiens à le rappeler, mena une existence tourmentée et précaire - entre pauvreté, fragilité mentale et indifférence de ses contemporains - et qui fit un long séjour à l'asile de Saint-Rémy-de-Provence pour finalement se donner la mort d'une balle dans la poitrine à Auvers-sur-Oise...
Voici donc un florilège subjectif de toiles choisies parmi un très grand nombre et ce en fonction de mes sensibilités, affinées au cours de différentes visites de Musées et/ou d'expositions:
Emelyne.
Vincent VAN GOGH (1853-1890), Les Tournesols, 1888.
Vincent Van Gogh (1853-1890) La méridienne ou La sieste (d'après Millet)
décembre 1889-janvier 1890.
Vincent Van Gogh (1853-1890) Terrasse du café le soir, 1888.
Vincent Van Gogh (1853-1890), Oliviers avec ciel jaune et soleil, 1889
Vincent Van Gogh (1853-1890), Amandiers en Fleurs, 1890
Vincent Van Gogh, Oliviers avec les Alpilles dans le fond, 1889.
Vincent Van Gogh, Arles, Nuit étoilée sur le Rhône, septembre 1888.
Vincent Van Gogh, Pins au coucher du soleil, décembre 1889.
Vincent Van Gogh, La route aux Cyprès ou Cyprès dans la nuit étoilée, 1890.
Vincent Van Gogh, Carré d'herbe, Avril-juin 1887.
Vincent Van Gogh, Allée dans un parc, septembre 1888.
Vincent Van Gogh, Oliveraie, 1889.
Vincent Van Gogh, Le jardin de l'asile de Saint-Rémy, mai 1889.