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  • : Sur cette planète, tous les chemins qui mènent à l'Art nous passionnent. Nous vous proposons de découvrir, à travers ce collectif, nos créations modestes mais ambitieuses, nos sources d'inspiration, nos engagements responsables, nos réflexions sociétales. De l'Art contemporain à l'Artisanat en passant par l'Art de vivre, nous souhaitons votre participation à cet espace de liberté, de partage et de création sous toutes ses formes. "Créer, c'est résister. Résister, c'est créer." S.Hessel
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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 15:29

chocolat_ggi_bild.jpg

 

 

chocolatSi vous avez raté le reportage Canal + sur le processus de fabrication du chocolat (Cf Article Boomerang), n'hésitez surtout pas à visionner le documentaire Arte Théma ci-dessous: La face cachée du chocolat.

Loin d'insister sur le phénomène de culpabilisation, il montre, objectivement et de façon factuelle, ce qu'il en est du business du chocolat et sur quoi il peut reposer: l'exploitation d'enfants esclaves dont le travail forcé participe à l'alimentation toujours plus grande et variée de nos rayons de supermarché (Cf Article sur la Grande Distribution).

Il ne s'agit pas non plus de pointer, d'un doigt accusateur, l'ensemble des acteurs de ce réseau - que l'on explique du reste plus facilement si l'on connaît un peu la complexité des liens économiques qui unissent les pays du Sud et les pays consommateurs du Nord (Cf Article sur La pauvreté) - il s'agit toujours d'informer et de ré-éveiller:

Maintenant que vos enfants ont cherché et trouvé de bons gros oeufs de Pâques dans votre jardin, visionnez ce documentaire et demandez-vous - une fois de plus - ce qui permet ce paradoxe absurde: l'information et la consommation inchangée de votre foyer?

Quant aux principaux bénéficaires du business du chocolat, je ne vous ferai même pas l'affront de vous apprendre qui ils sont... Avec 70 millliards d'euros de chiffre d'affaire, le grand gagant est ... (roulement de tambours) ... (Cf Article sur Nestlé)

 

 

 

                                                                                                                              Emelyne

 

 

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 19:10

La-fin-de-la-pauvrete.jpg

 

 

la-fin-de-la-pauvrete-the-end-of-poverty-2008-1-g.jpgCrise, dette, austérité, pays du Sud, du Nord, économie de marché, économie libérale, privatisation, tiers-monde, capitalisme, les termes que nous entendons, utilisons, jusqu'à les user, sont légion pour parler de pauvreté. Les chiffres toujours plus nombreux, les avis d'experts toujours plus obscurs et l'on renonce vite à se pencher plus sérieusement sur les ressorts subtils et insidieux qui régissent l'économie et le marché international. Le documentaire que je vous propose aujourd'hui permet d'appréhender la complexité et la perversion économique qui régissent notre monde. "Pacha Mama", notre Terre Mère, certes très généreuse, ne peut contenir plus longtemps une population, toujours grandissante, dans laquelle le gouffre des inégalités se creusent chaque jour un peu plus. La misère, la violence, les crimes, les réseaux parallèles - drogues, prostitution, pour ne citer que ceux-là - indignent un grand nombre de citoyens mais cette indignation - aussi légitime soit-elle -  ne suffit pas à voir émerger un monde plus juste, où chacun trouverait de quoi satisfaire ses besoins, peut-être même son bonheur -soyons fous, espérons-le ...

Pourquoi?

Telle est la question qui surplombe toutes les autres. Pourquoi, alors que nous avons les moyens, les richesses, nécessaires à ce monde plus équitable ; pourquoi, alors que nous nous accordons tous sur le fait que l'absurdité de ce monde ne doit, ne peut pas durer ; pourquoi cela ne change-t-il pas? Les réponses sont multiples et demandent un effort pour en saisir la complexité. Parce que la dette des pays du Sud - 110 fois remboursée déjà! - les maintient dans une dépendance économique vis-à-vis des pays du Nord, toujours plus avides de richesses et de "progrès"... Parce que cette dette, héritage des empires coloniaux, s'ancre dans une Histoire méconnue. Parce que cette même dette, enrichit les pays du Nord qui ne doivent en définitive leur confort et leurs "progrès" qu'à la sueur et au sang de ceux que l'on exploite chaque seconde un peu plus...

"Les 1% les plus riches du monde possèdent 32% des richesses de la planète."

"Aujourd'hui, plus d'un milliard de gens vivent dans les bidonvilles des villes du Sud."

"16 000 enfants meurent chaque jour de faim ou de maladies liées à la faim."

Le documentaire qui suit vous donnera d'autres chiffres, des réponses plus complètes ; il permet, au-delà de l'indignation qu'il suscite, d'appréhender les ressorts de notre monde. Quant à ce qu'il faudrait faire pour changer ça, vous ne le trouverez dans aucun documentaire: la suite est à inventer, dépend de nous, de notre conscience collective et de notre capacité à créer, pour résister, un monde meilleur. Calculez votre empreinte écologique pour commencer (en quelques clics seulement: link), réfléchissez à la façon dont vous pourriez, dans un monde idéal, vivre confortablement sans que cela ne repose sur l'assassinat de milliards de gens à l'autre bout du globe, voire sous vos fenêtres. C'est ensemble que nous devons écrire l'avenir, pas seulement le nôtre en qualité d'individu mais celui de notre espèce toute entière, de notre Terre.

Âmes sensibles, ne vous abstenez pas, ré-éveillez-vous...

 

 

 


 
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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 16:43

nestle_main1.jpg

 

 

Nestlé, entreprise Suisse, première entreprise agroalimentaire au monde figurant dans la liste des entreprises les plus lucratives de la planète.

Nestlé Waters, société du groupe Nestlé regroupant les activités liées à la mise de l'eau en bouteille, n°1 du secteur mondial.

On s'en doutait, mais tout de même, Nestlé ce n'est autre que Quezac, San Pélégrino, Hépar, Contrex, Perrier,  Vittel, et aussi Pure life... (Entre autre évidemment, sinon ça ne serait pas drôle!)

Nestlé lance son eau "Pure life" en 1998 au Pakistan, à ce jour, elle est devenue l'eau la plus vendue au monde.

Le documentaire "Nestlé et le business de l'eau en bouteille" d'Urs Sehnell et Res Gehriger diffusé en Septembre 2012 sur Arte dévoile les coulisses d'un produit de plus en plus lucratif pour son distributeur.

Les enquêteurs ont suivi le groupe à travers trois pays : Le Pakistan, où le litre de "Pure life" est plus cher que le litre d'essence; au Nigéria, où Nestlé privatise, exploite ou ferme des puits utilisés par les populations déjà en manque de cette précieuse ressource; aux Etats-unis, où la firme s'est appropriée les sources et nappes phréatiques de nombreuses petites villes sur l'appui d'un vide juridique confronté à la question cruciale de la propriété de l'eau.

"Pure life", vendue à des prix déraisonnables offre une eau dite "purifié, riche en minéraux", mais puisée pour la plupart dans des nappes phréatiques conventionnelles, elle n'est ni plus ni moins la même ou quasi la même eau qu'une eau de robinet.

Nestlé a stoppé les financements du projet de la vallée de Jarrar en Ethiopie en 2005, projet consistant à améliorer l'accès à l'eau potable pour les réfugiés du camp de Kébribeyah, les puits construits grâce à ces anciens financements sont en panne et les réfugiés manquent d'eau; pourtant, Nestlé utilise toujours le projet à des fins publicitaires et continue d'affirmer que la société est activement impliquée dans la vallée de Jarrar.

Une question éthique est évidemment au coeur des débats, est-il normal qu'une société exploite une ressource naturelle appartenant au bien public? Est-il normal qu'une société commercialise des eaux pompées dans des régions isolées pour ses propres intérêts économiques? Est-il normal qu'une société ait mainmise sur d'importantes portions de nappes souterraines ou sources au détriment de communautés locales? Tout ceci suit-il une logique d'accès à une eau potable pour chacun? Comment expliquer le vide juridique dont se sert Nestlé pour revendiquer la propriété de l'eau qu'elle met en bouteille?

A vous de juger...

 

                                                                                                                                            Nanny

 

 

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 00:01

EbarreChocolate.jpg

 

 L’équipe du reportage « Boomerang » s’est expatriée dans les zones les plus reculées du monde, productrices des trois composants principaux du chocolat : le cacao en Côte d’Ivoire, l’huile de palme en Indonésie et le soja, en Amérique du Sud. Des composants cultivés en terres étrangères, bien loin du fameux lait des Alpes et autres « produits locaux » affichés sur des publicités mensongères.


Le Cacao. 40% des précieuses fèves consommées dans le Monde proviennent de Côte d'ivoire...

200 000 à 250 000 enfants sont exploités, vendus par leurs parents, pour ramasser le cacao. Les barres chocolatées dont raffolent les enfants d’Occident existent grâce à des travailleurs du même âge… Drôle de monde.


L'huile de palme "l'or rouge" en Indonésie. Cette matière grasse végétale la moins chère et la plus vendue au monde s'est incrustée dans les barres chocolatées. En Indonésie, premier producteur, l'exploitation de palmiers à huile couvre des dizaines de milliers de kilomètres carrés . Pour atteindre ce niveau, les Malaisiens et les Indonésiens ont dû engager de vastes opérations de déforestations pour se lancer dans des monocultures  intensives. L’Indonésie a déjà perdu 72 % de ses forêts en 20 ans. A ce rythme, 98 % des forêts auront disparu en 2022. Sa destruction est une catastrophe écologique et économique, conduisant à la destruction d’écosystèmes, dont les emblématiques orang-outans qui sont aujourd'hui en voie d'inxtinction.

Dans le reportage, vous verrez le sauvetage d'un primate qui vivait dans une foret, envahie par les palmiers à huile.

 

Le soja, "le haricot magique" (stabilisateur du chocolat en barre) nous embarquerons pour le Brésil, dans la région amazonienne. En 10 ans, le pays est devenu le premier producteur de cette protéine la moins chère au Monde. On la retrouve sous forme de lécithine, un émulsifiant et conservateur, ou encore d'huile, et même à travers le lait fourni par nos vaches qui la mange en tourteaux.

Les populations sont déplacées et les terres spoliées aux indigènes pour faire place aux cultures de soja. Une culture ultra-intensive et mécanisée qui ne crée pas d'emplois mais ruine les sols, pollue l'eau et détruit la santé de ceux qui n'ont d'autres choix que de la côtoyer. (Vous verrez une école au milieu des champs de soja, avec une dixaine d'enfants de 8-10 ans.. Quand c'est l'heure des traitements, les enfants vomissent, ont des migraines, mal aux yeux.. Imaginez ces enfants dans 10 ans...)


Le journaliste Diego Bunuel est de son côté allé à la rencontre de celles et ceux qui réfléchissent à d'autres manières de consommer : en Allemagne où sont fabriquées des barres de chocolat vraiment équitables, en Norvège où les industriels ont réduit de deux tiers leur utilisation d'huile de palme en seulement un an, et enfin à Paris où deux jeunes bloggeuses se sont mis en tête de révolutionner notre gourmandise. (La super Superette http://www.facebook.com/pages/La-Super-Sup%C3%A9rette/329641197077852?ref=ts&fref=ts)

Ce reportage ne fera pas bouger les choses dans l’immédiat, mais permettra aux consommateurs de réfléchir à deux fois avant d’acheter les barres chocolatées.


                                                                                                                                          Ondine

 

 

Bande annonce du documentaire ayant été diffusé sur Canal + en fevrier 2012

 
 
 

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 17:56

espece-d-especes3444.jpg

 

l-odyssee-des-especes-M29514-copie-1.jpgPour ceux qui auraient raté nos origines, celles du blog mais aussi - surtout ! -  celle du Vivant sur l'ensemble de notre planète, voici un petit retour non exhaustif sur l'ancrage fondamental du collectif et un documentaire extraordinaire sur l'origine de la vie sur Terre : Create On Earth revendique son appartenance au Vivant, au-delà des réductions espèces, genres, ordres, classes, règne (Cf Manifeste du blog) et aspire à tenir un rôle actif et créatif dans un XXI ème siècle foisonnant de progrès, certes, mais que les quêtes du profit et du "toujours plus" rendent dévastateur pour l'ensemble du Vivant auquel nous appartenons pourtant... Héritier d'une évolution toujours plus spectaculaire et d'une planète dont nous réduisons considérablement la durée de vie chaque jour,  Homosapiens se doit de prendre conscience du rôle qu'il peut jouer à l'avenir et le documentaire "Espèces d'espèces", réalisé par Denis Van Waerebeke, présenté à un festival en 2008 et diffusé à la télévision en 2009, propose une approche ludique et accessible de la théorie de l'évolution. De l'arbre de vie de Darwin à celui, plus élaboré et plus précis, que les scientifiques de notre siècle ont élaboré pour nous, il y a peu - à peine deux siècles! - mais de la conscience d'être et d'appartenir au Vivant dépend peut-être notre devenir à tous...

 

 

 

 

 

  HomoEmelyne

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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 18:39

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baraka-blu-ray7.jpgBaraka = bénédiction, faveur du ciel.

BARAKA est un documentaire de Ron Fricke réalisé en 1992. Histoire du monde en images et en sons et musiques exclusivement. Article minimaliste parce que ce que dit ce long métrage d'une extraordinaire beauté s'est passé de commentaires, vous vous passerez de mots: le monde - ancestral et moderne - vous parle de lui, sans intermédiaire...

 

 

Quand la puissance d'évocation se passe des mots:

 

 

       


 

 

 
  
      
  
   
Du même réalisateur, autre documentaire à venir : Samsara (Roue de la vie au Tibet)
  
  
 

 

Emelyne

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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 18:28

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L'homme puise et épuise chaque jour un peu plus la planète; mais ces 50 dernières années sont vraiment les pires que la belle bleue ait eu à endurer...

Yann Arthus-Bertrand nous montre combien la destruction a changé l'aspect de la planète, et comment, paradoxalement, il peut pourtant en ressortir de très belles images...

"Home", le documentaire à ne pas rater tant par la beauté des images proposées, mais surtout par la douloureuse liste de points noirs dont l'homme est le principal responsable, l'"home" c'est:

- 20% des hommes consomment 80% des ressources de la planète.

- Les dépenses militaires sont 12 fois plus élevées que l'aide au développement.

- 1 milliard d'hommes n'ont pas accès à l'eau potable

- 5000 personnes meurent chaque jours à cause de l'insalubrité de l'eau.

- 1 milliard de personnes ont faim.

- Plus de 50% des céréales commercialisées dans le monde sont destinées à l'élevage et aux agro-carburants.

- 13 millions d'hectares de forêt disparaissent chaque année.

- Les espèces s'éteignent 1000 fois plus vite qu'à un rythme naturel; 1 mammifère sur 4, 1 oiseau sur 8 et 1 amphibien sur 3 sont menacés d'extinction.

- Les 3/4 des ressources de pêches sont épuisées.

- La température moyenne des 15 dernières années a été la plus élevée jamais enregistrée.

- La banquise a perdu 40% de son épaisseur en 40 ans.

- Il pourrait y avoir 200 millions de réfugiés climatiques avant 2050 dus à la montée des eaux générées par le réchauffement climatique.

 

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L'homme court à sa perte, pourtant la tendance peut encore s'inverser; mais il faut réagir maintenant, car les conséquences désastreuses déjà en cours ne prennent pas de retard, ELLES.

Consommer responsable, utiliser des énergies propres que la terre nous donne, réguler les dépenses des ressources nous semblant intarissables.

Ce documentaire fait simplement un constat, il ne brime pas, et nous informe sur les causes ayant amené le changement considérable de la face du monde.

Les moyens de produire ce film ont été controversés, mais seul le contenu est important; ce film n'a pas de copyright, pas de droits d'auteur; vous pouvez donc le partager, le télécharger, le projeter... Au delà de toute critique quant aux répercussions politiques ou publicitaires de ce documentaire, le constat reste le même, bien réel, incontestable. Il est  évident que chaque homme doit réagir pour la planète. Commencer par changer ses habitudes, même les plus infimes, évoluer en ce sens, encore et encore... Mais surtout LE FAIRE, et RAPIDEMENT.

Agir pour la planète, c'est agir pour notre mère, nous en sommes tous issus et nous lui devons tous la vie; nous lui devons le respect... Une mère que nous maltraitons sans que jamais elle ne nous brutalise...

 

                                                                                                                      Nanny

 

HOME - Yann Arthus-Bertrand

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 18:30

temps-de-cerveau-945.png

 

 

En Juillet 2004, Patrick Lelay, ex PDG de TF1, était à l'origine d'une polémique en déclarant dans une publication que "Ce que nous vendons à Coca-cola, c'est du temps de cerveau disponible..."

Cette polémique conduira des journalistes à mener des recherches pertinentes sur la télévision, l'évolution de son programme, la nature des émissions et l'impact de cellles-ci sur l'homme, son cerveau et son comportement.

Le documentaire "Infrarouge" de France 2 "Le temps de cerveau disponible", reprend l'évolution des émissions de divertissement qu'on a pu voir apparaître à la télévision Française depuis sa création, en y établissant une critique juste et acerbe, à l'aide de spécialistes comme le philosophe Bernard Stiegler. Ce documentaire démontre notamment comment l'émotion a fait face à l'exacerbation des pulsions les plus destructrices.

Il est clair que les émissions de divertissement ont évolué depuis la création de la télévision, que cette évolution n'est pas toujours positive, il est aussi clair que la plupart d'entre nous, adultes, sommes capables de différencier un programme voyeuriste, malsain et vicieux d'un autre; pourtant, plus d'une personne consciente de la perversité de ces programmes les regarde en toute connaissance, moi la première, pensant que nous allons nous divertir en restant notre propre maître ainsi que celui de notre cerveau... Ceci est faux, notre cerveau note ces images, ces messages, les enregistre, les digère et les interprète; l'inconscient reste en éveil, l'inconscient devient "conscient" et viendra influencer notre comportement, et ceci quoi que nous puissions en penser... Il est temps de prendre du recul vis-à-vis de cette boîte à image...

 

                                                                                                                                                 Nanny

 

 

 

 

  

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 15:54

dsc_0267.jpg

 

 

moissons_du_futur_3d_grand_petite.png22 Février 2012, Yves Calvi présente dans son émission "Mots croisés" sur France 2 un débat intitulé "Du poison dans nos assiettes". Sont présents sur le plateau, Bruno Lemaire, ex-ministre de l'agriculture (Juin 2009 - Mai 2012), Jean-René Buisson, président de l'ANIA (Association Nationale des Industries Agro-alimentaires) depuis 2004; face à eux, José Bové, vice-président de la commission parlementaire Agriculture et Commerce international au parlement Européen, et Marie-Monique Robin, journaliste d'investigation.

Pour Marie-Monique Robin, ce jour là tire la sonnette d'alarme face à un discours hypocrite de Bruno Lemaire et Jean-rené Buisson, affirmant tous deux qu'il sera impossible à l'avenir de nourrir la planète sans avoir recours à l'agriculture industrielle et aux pesticides, qu'aucune solution alternative n'existe, et qu'une production agricole mondiale "biologique" réduirait de 40% les rendements actuels...

Après "Le monde selon Monsanto" et "Notre poison quotidien", où Marie-Monique Robin met en lumière les facéties d'un monde corrompu, attiré par la soif du profit et des intérêts capitalistes, que de multiples solutions, déjà en place, sont possibles face à la crise alimentaire mondiale. Elle réalise en Mars 2012 "Les moissons du futur", un documentaire présentant des modèles concrets d'agriculture alternative mondiale; elle y présente notamment quatre techniques agricoles simples et efficaces ayant déjà révolutionné des régions entières et qui pourraient à l'avenir devenir des références mondiales en terme d'agriculture moderne.

Le MILPA, technique Mexicaine où la combinaison de plusieurs cultures est l'ingrédient essentiel. Les mexicains cultivent du maïs, le maïs nécessite une bonne irrigation et un fort apport en azote; leur solution consiste à combiner trois variété de légume, le maïs, les haricots et les légumes comme les citrouilles ou les courges. Les haricots, qui fixent naturellement l'azote, viennent se fixer et grimper sur les pieds de maïs verticalement; horizontalement, les citrouilles et courges permettent de conserver l'humidité, de capter les insectes nuisibles et  de prévenir l'érosion des sols. Chacune des plantes favorise la croissance de l'autre, les sols sont riches et fertiles, la biodiversité est conservée, les apports nécessaires à chaque variété sont amenés par sa voisine; plus besoin d'engrais, plus besoin d'herbicide, plus besoin d'insecticide...

Ce système, compris dans la catégorie des techniques agro-écologiques, repose en fait sur les exemples apportés par la nature; les différentes espèces se complètent, les végétaux s'harmonisent afin de favoriser leur croissance et celle de la terre.

 

la-milpa-copie-1.png

(Principe du MILPA du maïs)

 

Un autre exemple, la culture aux feuilles de gliricidia. Enfouie dans les sols, cette plante agit comme un engrais et sert à fertiliser les terres grâce à leur teneur en azote et en phosphore, tout en maintenant une bonne humidité. Plusieurs variétés comme l'eucaïna, le federbia et l'acacia ont les mêmes propriétés que la gliricidia, ce sont des plantes dites "fertilisantes".

Cette technique fait partie de l'agroforesterie, consistant à replanter des arbres sur les cultures, favorisant l'irrigation des sols, la fertilisation des plantes, réduisant les émissions de gaz à effets de serre dont 14% des rejets sont actuellement dus à l'industrie agricole. Cette technique commence à se répandre en Afrique et montre que les rendements peuvent-être largement supérieurs à ceux d'une agriculture conventionnelle.


Photo_6_ws41536865-copie-1.png

(Exemple d'agroforesterie)

 

Il existe des techniques d'agriculture biologique comme la TCA (Technique Culturale Simplifiée), n'utilisant aucun engrais, pesticide ou compost. Les sols ne sont plus labourés mais nourris avec un couvert végétal permanent (le mulch) considéré comme un engrais vert; on y pratique le semi-direct en semant, par exemple, des graines de soja sur un champs de trèfle et de seigle fraîchement coupé qui constituent le "mulch". Le seigle, générant beaucoup de matière sèche, fabrique le carbone, tandis que le trèfle, qui est une légumineuse, vient fixer l'azote de l'air. Le sol est donc protégé, nourri, fertile et sa biologie reste intacte.

Le rendement de cette technique est similaire à un rendement conventionnel. Toutefois, celui-ci est supérieur par temps de sécheresse. Grâce à cette technique, les agriculteurs peuvent économiser 500€ par an et par hectare, ces économies et ce respect du sol encouragent de plus en plus d'agriculteurs dans le monde à se tourner vers elle.

 

TCS.jpg

(Principe du TCS)

 

Le "push-pull" est encore une autre technique agroécologique bannissant l'utilisation des engrais et des pesticides, tout en permettant une augmentation des rendements et la fertilité des sols. Basée sur un principe d'attraction répulsion, d'où son nom "push-pull", cette technique a fait l'objet de recherche sur les insectes. Adaptée aux cultures de maïs menacées par les herbes des sorcières (le Strida) et les pyrales du maïs; une combinaison de plantes mûrement choisies par l'agriculteur est plantée au milieu des cultures, celle-ci vient détruire les racines de l'herbe des sorcières, qui elle-même détruisait celle des plants de maïs, apporte de l'azote, protège et fertilise les sols. Pour le maïs, la plante la plus utilisée est le Desmodium, elle a également une capacité répulsive face aux pyrales du maïs, un papillon de nuit se servant des tiges de maïs pour abriter les cocons et chenille, détruisant la plante. Les pyrales de maïs sont attirés par un liquide gluant sécrété par le Desmodium, viennent y pondre leur oeufs qui sont immédiatement détruits. Cette technique a demandé des recherches importantes sur les insectes et les plantes afin de trouver une symbiose parfaite des actions de chacune, elle a été qualifiée d'archaïque par les réticents mais demandait pourtant la participation de grands scientifiques pour être élaborée... A l'inverse, cette technique représente un enjeu scientifique, mais évidemment, très éloigné de la chimie!

 

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(Principe du "Push-Pull" adaptée au maïs)

 

La multiculture est un moyen de produire biologiquement un flot de variétés de fruits, légumes et plantes dont les rendements sont égaux à supérieurs aux rendements de l'agriculture conventionnelle. L'équilibre des cultures permet un respect total de l'homme et  l'environnement.

Des systèmes de commercialisation alternatifs inspirés des "tekeï" au Japon ou des "CSA" aux états-unis, se créent et s'agrandissent, comme les AMAP (Association pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne) en France qui mettent en relation directe les producteurs et les consommateurs permettant à ces derniers d'y trouver avantages et satisfactions. Les consommateurs ont accès à des produits frais de saison cultivés selon une charte de qualité respectueuse de l'environnement et une certitude pour le producteur de pouvoir vivre correctement. De plus en plus de monde commence aussi à croire à la pratique de l'autosuffisance alimentaire et l'indépendance énergétique...

Ce documentaire, porteur d'espoir, montre les solutions concrètes déjà engagées et prouvées sur la planète, démontrant que l'agriculture est tout à fait prête à se tourner vers un avenir d'abondance maîtrisée, responsable et équitable, sans l'intervention de la chimie et des OGM chéris par les industries du pouvoir et de la capitalisation.

 

                                                                                                                                                     Nanny

 

 

 

Liens :

Bio-logique : Les trois soeurs, le MILPA, Mexique 

Cultiver avec la Gliricidia

La Technique Culturale Simplifiée (TCS)

Une solution abordable pour les insectes nuisibles, le push-pull

 

         << "Notre poison quotidien"                                                                       "Le monde selon Monsanto" >>

 

 



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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 14:18

capture-Notre-Poison-Quotidien-c-INA.jpg

 

 

 

503382notrepoisonquotidien"Le monde selon Monsanto" n'était en fait, pour Marie-Monique Robin, qu'un préambule de ses recherches menées depuis quelques années... Après s'être attaquée au géant des pesticides, herbicides et OGM, Marie-Monique Robin s'est posée la question de la réglementation de ces produits chimiques présents dans nos assiettes; comment ces produits sont-ils testés, évalués et normalisés? "Notre poison quotidien" est un documentaire réalisé en 2010 qui pourrait chambouler vos habitudes alimentaires...

Selon L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), 1 à 300 000 millions de personnes sont victimes d'intoxications aiguës chaque année à cause des pesticides; 200 000 personnes en meurent chaque année. La France est le 1er consommateur Européen de pesticides, avec 80 000 tonnes par an de produits déversés dans les cultures agricoles.

Une étude Américaine, Italienne et Scandinave fait apparaître que les cancers sont plus fréquents dans les populations agricoles que dans les populations générales; que certaines maladies sont plus fréquentes dans la population de ces agriculteurs comme la maladie de Parkinson. Des études poussées, ont permis aux chercheurs d'isoler trois substances chimiques augmentant de deux à trois fois les risques de développer la maladie de Parkinson et qui sont contenues dans les herbicides et insecticides couramment utilisés par les exploitants agricoles.

La mutualité sociale agricole (MSA), a depuis quelques années changé de discours, et pointe du doigt les pesticides et herbicides, en reconnaissant et accordant le statut de maladie professionnelle à un nombre croissant d'agriculteurs exposés à de faibles doses de pesticides pendant de longues durées (excluant les intoxications aiguës, déjà reconnues par la MSA).

Les industriels prétendent de leur côté que le rapport des cancers liés aux pesticides n'a pas été démontré, tandis que la MSA dénombre de plus en plus de cas de contamination aux pesticides entraînant de graves maladies.

Le CIRC (le Centre International de Recherche sur le Cancer) classe et répertorie les produits chimiques selon leur dangerosité. Les trois premières sont :

- La classe 1 : Cancérigène pour l'homme

- La classe 2A : Cancérigène probable pour l'homme.

- La classe 2B : Cancérigène possible pour l'homme.

La première classe est établie grâce à des études épidémiologiques exceptionnelles et très difficiles. Pour la classe 2B, les substances sont classées grâce à des données expérimentales chez l'animal plus ou moins importantes.

Sur les 100 000 produits chimiques qui ont été commercialisés depuis la seconde guerre mondiale, seules 900 substances ont été évaluées par le CIRC, plus de la moitié font partie de la classe 2B, et sont donc inclassables. Seuls 20 à 30 pesticides ont été évalués par le CIRC, tandis que le marché des pesticides compte plus de 8000 produits commercialisés, et dont les études internes ne sont pas obligatoirement soumises à une publication.

Si les pesticides rendent malades leurs utilisateurs, les résidus de ces substances qui peuvent persister dans nos aliments peuvent-ils être dangereux pour l'homme?

Les résidus de pesticides présents (parce qu'évidemment il y en a!!) dans notre alimentation sont donc censés être contrôlés et ne pas dépasser ce que l'on appelle la DJA, la Dose Journalière Admissible. Définition : La DJA est la quantité d'additif alimentaire qui peut être ingérée quotidiennement et pendant toute une vie sans aucun risque.

A l'heure actuelle, personne ne sait comment la DJA a été inventé, alors qu'elle est censée protéger notre santé des risques chimiques...

Le calcul de la DJA est le suivant : Le produit testé est introduit dans l'organisme d'un certain nombre de cobayes à hauteur de la DL50, c'est à dire les doses où l'on constate la mort de 50% des cobayes évalués. Les doses sont peu à peu réduites jusqu'à ce qu'aucun cobaye ne subisse d'effet, on appelle cette dose la NOAEL qui représente la dose de référence pour un être humain; la DJA = NAOEL/100; le chiffre 100 étant le facteur sécurité. La DJA est exprimée en mg/kg.

Cette mesure est floue et incertaine; chaque métabolisme est différent et les effets sur un homme peuvent être complètement différents chez un autre. Le facteur sécurité de 100 est un chiffre qui a été choisi au hasard, "à quatre sur un coin de table" rapporte un scientifique de la FDA (Food and Drug Administration) lors d'une conférence.

Photo-couverture-livre.jpgLa DJA est une norme, certes, mais si l'on ne tient pas compte du taux de résidu de pesticide contenu dans les aliments, la dose journalière acceptable ne sert strictement à rien, puisqu'elle n'est plus contrôlable; la DJA est donc associée à la LMR, la limite maximale de résidu. Mais comment savoir si en mangeant plusieurs quantités de fruits et légumes (et autres produit transformés!)  notre LMR journalier n'a pas déjà dépassé la limite?

Tous les aliments ont des LMR différentes, divergeant selon le pays producteur et la variété du produit... Couplons le nombre de variétés, leur provenance, le nombre de pesticide, le nombre d'aliments ingérés journalièrement par un homme, les DJA de chacun, les LMR de chacun; comment ces chiffres normalisateurs peuvent-ils ne pas être dépassés?? Et comment les LMR peuvent-elles être fixées?

Une commission est chargée de fixer la DJA et la LMR de chaque aliment, chaque année, les experts y sont anonymes, les données couvertes par le secret commercial et non publiées, le contenu des sessions se tiennent en huit-clos...Aucune transparence, aucune méthode logique de contrôle...

Toutes les données toxicologiques sont privées et les industries n'ont rien à prouver quant à la publication de leurs données. Le système de protection et de réglementation concernant la toxicité des aliments n'est que politique, financière et industrielle, elle repose sur des études et des normes arbitraires et approximatives.

En Juin 2009, une étude européenne effectuée consistait à prélever les produits chimiques sur 75 000 aliments provenant de toute l'Europe, sur cet échantillon,  352 pesticides ont été identifiés, dont la moitié présentait au moins 2 types de pesticides. Les scientifiques et les recherches ne se sont jamais portés sur ce que l'on appelle "l'effet cocktail", c'est à dire le mélange de chimie que l'on peut trouver dans les aliments; les études se portaient toujours sur une substance isolée.

Pour son 4ème rapport, en 2009, le centre de contrôle d'Atlanta a mené une étude sur 2400 volontaires en évaluant leur charge chimique, c'est à dire en conduisant une recherche de résidus chimiques dans le sang et les urines. Les résidus de 212 substances ont été retrouvés dans la quasi totalité de chacun des 2400 Américains testés.

Cela se passe de la même manière pour tous les additifs alimentaires, les édulcorants, les colorants, les exhausteurs de goût... Parmi eux, et à titre d'exemple, l'aspartame, un édulcorant de synthèse qu'on peut retrouver dans plus de 600 produits alimentaires.

L'aspartame est un produit créé par la firme "Searle", famille influente dans les industries chimiques des états-unis. Des tests avaient été faits avec l'aspartame sur des jeunes souris, concluant que l'aspartame créaient des lésions neurologiques sur ces jeunes cerveaux. La FDA a pourtant accepté la commercialisation de l'aspartame, on dénote des vices de procédures dans les études faites par la FDA, empêchant une juste interprétation des risques et un calcul de la DJA. Il faut savoir qu'à l'époque, Donald Rumsfeld vient d'être nommé secrétaire à la Défense des Etats-Unis ( 2001 -2006), Donald Rumsfeld qui était également l'ancien PDG de Searle, firme fabriquante de l'aspartame. Après sa nomination, soutenue par l'influente famille Searle, Donal Rumsfeld contrôle la nomination du nouveau commissaire de la FDA; une fois en place, celui-ci balayera les études scientifiques de la FDA et autorisera la commercialisation de l'aspartame...

 

GR_nouvelle_pyramide_alimentaire.jpg(Clic)


Lorsque l'aspartame fait son entrée dans le marché mondial, compte tenu d'un doute émis sur la validité des données de bases, l'OMS et la FAO sont dans l'impossibilité de fixer une DJA pour ce produit, ; pourtant, quelques temps plus tard, la DJA de l'aspartame est fixée a 40mg/kg sur des bases hautement controversées. L'aspartame comptent aujourd'hui plus de 92 effets nocifs tandis que les firmes productrices essuieront des milliers de plainte d'usagers.

En 1996, le psychiatre Raplh Walton trouve 164 publications sérieuses concernant l'aspartame; sur ces 164 publications, 74 bureaux d'études étaient directement financés par les industries de l'aspartame, et déclaraient la substance sans danger... 100% des publications restantes déclarèrent qu'il y avait des problèmes avec la substance...

Les industries ont le contrôle des études en valorisant le profit à court terme plutôt que les effets néfastes sur la santé à long terme... On observe les mêmes manipulations dans l'industrie du plastique où l'on commence par exemple à entrevoir les effets nuisibles du composant bisphénol A sur la santé de l'homme...

 

                                                                                                                              Nanny

 

 

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