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"Créer, c'est résister. Résister, c'est créer." S.Hessel
Ce petit film d’animation haut en couleurs est un genre de conte merveilleux (mais pas traditionnel !) qui raconte l’histoire d’une chatte, la vieille Agathe, et de Félix, un petit poisson-chat.
La vieille Agathe, qui vit recluse dans un château de conte de fées, est persuadée que l’on ne peut s’aimer que comme les princes et les princesses. Mais cette vision étroite de l’amour s’apprête à être bouleversée : alors que la lune tombe amoureuse du soleil, Félix, lui, tombe amoureux de Léon, un poisson-lune… Deux amours inconcevables aux yeux de la vieille Agathe…
Ce court-métrage simple et doux a été réalisé par Sébastien Watel en 2010. Il devait être projeté dans des classes de CM1-CM2, afin d’aiguiser l’œil des enfants à la différence, notamment en matière d’amour.
En 2009, avant même la sortie du film, sa projection dans les écoles fut tout d’abord interdite par le ministre de l’Education Nationale, face à l’indignation de diverses associations et personnalités politiques. Elle ne sera autorisée qu’en avril 2011.
« Le baiser de la lune », petit dessin animé empreint de poésie, n'est ni plus ni moins qu'un outil de lutte contre les discriminations, adapté au regard et à la sensibilité des plus jeunes.
Alors pour ceux et celles qui n’aiment pas beaucoup les histoires de princes et de princesses, voici l’histoire de deux princes…
Une petite bande-annonce pour le plaisir des yeux et des oreilles :
Je vous propose aujourd'hui un vent de fraîcheur et de poésie qui nous vient de l'animation. Ce court métrage Disney, nommé aux oscars 2013 et réalisé par John Kahrs, vous ravira pendant plus de six minutes - et on regrette qu'il n'y en ait pas davantage! - en noir et blanc et en 3D. La technique est époustouflante et confère à ce court métrage à la pointe des technologies en matière d'animation 3D, un effet dessin animé vieilli qui lui donne un charme incroyable. Ce petit film en noir et blanc reste par ailleurs d'une grande luminosité et souffle sur le monde du travail et sa bureaucratisation extrême une chaleur et une poésie enivrante. On n'a qu'une envie quand c'est terminé: le regarder encore et se laisser submerger par l'espoir partagé qu'il distille. Coup de coeur, évidemment, en espérant qu'il vous procurera autant de plaisir qu'à nous:
"One more beer" est un très court métrage réalisé par Pedro Conti, graphiste "généraliste" (touche à tout dans le monde de la 3D) d'une quasi perfection. Un scénario simple et concis qui fonctionne à merveille, un personnage de caractère, à l'allure trempée; une modélisation propre, une ambiance colorimétrique et un rendu maîtrisé, qui est sans rappeler les derniers films d'animation de Pixar, Disney ou Dreamworks.
Une très belle réalisation pour Pedro Conti, aidé principalement par ses amis Alex Angelli pour le rigging (squelette d'animation), Alan Camilo pour l'animation et Lucas Leibholz pour l'illustration.
Un très court métrage drôle, efficace et décidément très réussi! Bravo!
Réalisé en 2003 par Louis Clichy, cette petite animation de trois minutes illustrant le très beau morceau au titre éponyme, écrit par Michel Emer, interprété par Edith Piaf et Théo Sarapo, est un beau moment de douceur.
Cette chanson jalonnant les étapes d'une histoire d'amour est poétique, dynamique et simplement très belle.
Louis Clichy, jouant de l'image clichée du Paris romantique et du thème universel qu'est l'amour, apporte une dimension supérieure à ce texte, transformant les métaphores en images.
Ce court métrage d'animation n'est pas comme les autres, à l'image de ce petit frère qui lui non plus n'est pas comme les autres; permettant de voir l'autisme d'un oeil différent, celui d'une grande soeur, encore toute petite, sur ce petit frère "différent".
Le réalisateur, Frédéric Philibert, Papa de ce petit garçon explique les raisons qui l'ont poussé à faire ce film:
" Lorsque nous nous sommes aperçus que notre petit garçon avait un problème, un pédiatre nous a envoyé vers un centre médico psychologique dans lequel nous avons été orientés, nous les parents, vers une démarche de psychanalyse.
Nous n’y avons pas adhéré, mais nous avons cherché d’autres solutions : prise en charge à l’hôpital et programme adapté à domicile, parallèlement nous avons choisi de créer et réaliser un film en famille. Cela a été le moyen de raconter un peu notre histoire, de parler de ce handicap qu’est l’autisme de façon très simple. Ce film peut s’adresser à tous : parents, professionnels, ceux pour qui l’autisme ne veut rien dire, ceux qui nous plaignent et ceux qui nous jugent, ceux qui découvriront et peut-être s’intéresseront à ce handicap.
C’est sa grande sœur qui fait la voix off du film. Comme elle connaît bien son petit frère elle a su garder une spontanéité, elle a transmis un message clair, lisible et poétique, avec ses mots. Les anecdotes sont prises dans la vie réelle, comme les accumulations de faits insupportables pour l’enfant et pour nous. Mais l’humour, reste présent et permet aussi une prise de distance.
Nous tenions à montrer graphiquement l’isolement de notre enfant qui vit à côté de nous, mais jamais vraiment avec nous, comme dans une bulle. Mais malgré tout, nous ne voulions pas donner un message triste, c’est pourquoi notre fils est dans une bulle de lumière qui peut s’agrandir un peu lorsque sa sœur réussit par moment à rentrer en contact. Ce n’est ni un jugement, ni une réelle prise de position mais en réalisant ce film, nous essayons de comprendre ce petit bonhomme, d’expliquer sa vie si proche de nous.
Nous avons voulu faire un film sensible et sincère sur un frère différent et les relations qu’il a avec sa sœur. Une sorte de cadeau de famille pour ce petit garçon qui semble venir de la lune, que l’on aide à grandir et qui nous aide à sourire !"
Vous pourrez poser des questions, ou laisser un commentaire sur le site suivant Mon petit frère de la lune , dont les membres se chargeront de les transmettre à Frederic Philibert.
Ayant survolé le principe de réalisation d'un film d'animation dans un article précédent (cf Le concept art), il me semblait intéressant de développer un peu plus le sujet et expliquer les étapes de confection d'un film d'animation 3D.
Il faut donc savoir avant tout qu'un film d'animation 3D est entièrement réalisé par le biais des outils informatiques; aucun élément n'est donc filmé par des caméras. Cette précision me parait utile car bien souvent lorsque j'explique mon travail (l'animation) on me demande souvent ce que je filme ou dessine... On ne filme et ne dessine absolument rien (sauf pour la préparation). Précision supplémentaire, lorsque je parle d'animation 3D, je ne parle pas de cinéma en relief. Les gens font souvent l'amalgame entre la 3D et le relief, le relief permet de faire sortir visuellement les images de l'écran, alors que la 3D consiste à fabriquer des images virtuelles.
Il y a donc trois étapes indispensables à la réalisation d'un film d'animation 3D: La pré-production, la production et la post-production. Chaque grande étape de réalisation comprend plusieurs parties indispensables.
La pré-production commence avec évidence par l'écriture d'un scénario. Développé tel une histoire classique, le scénario représentera la trame générale de tout le projet et s'écrira comme un livre. Lorsque celui-ci est fait, il est nécessaire de le passer en "écriture visuelle", ce qui veut dire que chaque partie de l'histoire doit pouvoir figurer en image; on élimine les phrases comme "Il pensait à sa mère", puisqu'un spectateur ne peut en aucun cas savoir visuellement ce que pense un personnage sans indication visuelle. Lorsqu'un film est adapté d'un livre, cette étape est la première à réaliser, comme quoi un scénario peut-être une oeuvre complète et bien écrite.
Suite à ce travail, l'écriture du script peut commencer. Le script est un découpage technique de ce que nous voudrons voir à l'écran; le découpage d'un script se fait par séquence. Une séquence représente une suite de plans cohérents les uns avec les autres jusqu'à ce qu'une cassure intervienne et ouvre une autre séquence; par exemple, un changement de décor, une césure dans le temps ou encore une action déterminante changeant l'aspect d'une scène. Le script fait apparaître le décor(précise si la scène se passe en exterieur ou en interrieur), le moment de la scène (jour/nuit), la description des scènes et les dialogues.
(Exemple de script)
En parallèle au script, on élabore, généralement, grâce au dessin, les designs de personnages et de décors, (cf Le concept art) ainsi que l'ambiance colorimétrique des scènes.
Lorsque ce travail est terminé et validé, on peut commencer le "storyboard". On explique bien souvent que le storyboard est la "BD" du futur film; il représente en fait chaque plan du film, contient le mouvement de la caméra dans ce plan ainsi que l'action du personnage. Il peut donc y avoir plusieurs vignettes pour un plan. Les designs et l'ambiance colorimétrique ne figurera pas obligatoirement dans le storyboard, les représentations des décors et personnages peuvent y rester basiques.
(Extrait du storyboard de "Up" des studios Pixar)
A partir de tout ce travail, la production peut débuter. La première chose consiste en la création de décors et de personnages virtuels, la phase de modélisation commence; la modélisation est la construction, par l'outil informatique, des personnages et des décors. Au fur et à mesure que les modèles sont validés, l'équipe des textures prend le relais en créant les couleurs, textures et matières de chaques objets modélisés.
(Modélisation de personnage de "Asterix")
Les équipes de "Setup" rentrent également en jeu à la suite de la modélisation; cette équipe s'occupe de construire et adapter les squelettes d'animation à chaque modèle devant être animé (devant bouger). Ces squelettes sont parfois complexes et doivent permettre toutes sortes d'animations. Les personnages seront animés grâce à des contrôleurs mis en place par cette équipe.
( Exemple de "setup" d'un personnage représenté ici en couleur
à l'intérieur du personnage; et équipé de contrôleurs(cercle rond de couleur),
observables ici à chaque articulation du corps)
Les équipes de "lighting" et d'effets spéciaux commencent également à travailler sur le projet. Le travail d'un "lighteur" est d'éclairer les scènes et personnages de façon appropriée. Des lumières virtuelles peuvent être créées sur les logiciels, comme des spots, des lumières ambiantes, des lumières naturelles... Leur travail comprend aussi les ombres et leur réglages; elles peuvent être diffuses, nettes, colorées etc...
(La première image montre la mise en place des lumières dans la scène du logiciel,
la seconde montre l'éclairage final de l'image.)
L'équipe des effets spéciaux commence par faire des tests pour ce qui concerne la fumée, le feu, l'eau, les explosions... Tous les éléments rentrant dans le cadre des effets spéciaux classiques.
(Exemple de création de feu)
Lorsque les modélisations animables sont prêtes, l'équipe des animateurs peut commencer son travail. Chaque animateur se voit attribuer un certain nombre de plans ainsi que les actions à effectuer dans chacun d'eux. Comme une marionnette, l'animateur va donner vie au personnage en animant en cohérence chaque partie d'un personnage.
(Exemple du principe d'animation, les premières minutes de la vidéos suffisent a comprendre le principe!)
Le secteur du "Cloth" va également intervenir, ces animateurs plus techniques que les précédents vont s'occuper d'animer les vêtements, cheveux, fourrures, poils ou toute matière inter-réagissant avec les objets et personnages animés. Ils font un travail plus technique car ils paramètrent en général le poids d'un objet, sa matière, la façon de réagir sur un personnage ou face à un environnement (Ex: le vent, le mouvement).
(Les simulations du cloth permettent au draps de tomber correctement sur les épaules)
Lorsque chaque secteur voit son travail validé, chaque plan est envoyé en "rendu", c'est à dire que chaque image est calculée par les ordinateurs. Pour une image, l'équipe du rendu sort plusieurs couches, cela peut-être une couche de lumière, une couche d'ombre, une couche de couleur etc...
Lorsque ces images commencent à sortir, les étapes de post-production débutent avec les équipes de compositeurs. Ces équipes sont chargées de récupérer les différents calques sortis du rendu, de les superposer, de les travailler, d'ajouter des effets et des filtres afin de faire ressortir le meilleur rendu visuel possible. Les compositeurs font en sorte d'unifier les images pour que chaque élément soit intégré avec cohérence dans l'image.
(Exemple du work flow d'un logiciel de composition,
on peut y voir les noeuds et calques qui s'empilent)
Chaque équipe (secteur) est généralement supervisée par un leader, il peut y avoir plusieurs leaders pour une équipe, celui-ci lui même dirigé par un superviseur. Lorsque les plans sont validés par le leader, les superviseurs émettent à leur tour leur approbation ou objection. Une fois validés par le superviseur, les plans sont généralement montrés au réalisateur puis à la production, ou parfois le contraire. Chaque secteur passe par les mêmes étapes de validation.
Une fois compositées, les images partent au montage pour composer ce qui deviendra le film à l'écran. Si nécessaire, une équipe s'occupera du sous-titrage.
Le son du film se crée généralement en studio, les dialogues sont enregistrés avant l'animation pour que les animateurs puissent s'appuyer sur un son définitif.
Établi comme je viens de le faire, les étapes de production semblent bien séparées, mais en fait, dès que les premiers éléments sont créés, les étapes et les secteurs de réalisation font chevaucher leur travail.
Un film d'animation nécessite donc un gros travail, beaucoup de monde et de moyens. Ceci étant, les étapes de production d'un film d'animation à très petite échelle sont les mêmes. Ainsi, pendant mon année de fin d'étude,j'ai réalisé un court métrage en co-réalisation avec quatre autres élèves. A titre d'exemple, nous sommes passés par toutes les étapes que j'ai citées ci-dessus, de l'écriture au montage; pour une durée de 07:43 min, nous avons mis un an et demi à réaliser ce film en condition de production.
Je propose donc ce film afin que l'on puisse se rendre compte du travail accompli pour un film si court... Puis en toute franchise, je vous avoue que je suis aussi très heureuse de pouvoir partager ce film dans cet article, que j'en suis fière et que j'ai pris beaucoup de plaisir à le co-réaliser... :)
Bird Box Studio est un nouveau petit studio Londonien où travaillent de talentueux animateurs; grâce à eux, plusieurs petits courts-métrages à but humoristique sont sortis sur la toile. Si vous ne connaissez pas encore leur travail, je vous conseille d'aller faire un petit tour sur leur site internet.
En attendant, et parce que parfois les images valent mieux que les mots, je vous propose une petite sélection personnelle qui devrait vous tirer des sourires.
Il n'y a pas si longtemps encore, mes proches - dépités - m'entendaient régulièrement leur demander quant à l'animation 3D : mais vous filmez quoi, en fait?...
J'ai compris (enfin!) et même si je ne suis toujours pas une grande initiée des arts numériques, je sais en apprécier le fabuleux travail.
Ce petit court-métrage est l'un de ceux que j'ai le plus aimés. Techniquement, c'est signé Pixar et c'est donc d'une qualité inégalable (je crois!), mais ce film dégage en plus une grande énergie musicale qui m'a immédiatement séduite.
Lorsque deux hommes-orchestre se disputent l'unique pièce de monnaie d'une petite paysanne sur la place déserte d'un village...
"Marin" est un court métrage réalisé par Alexandre Bernard, Pierre Pages et Damien laurent, élève de supinfocom Arles, sorti en 2007. Caractérisé par un joli design, ce marin des sables sillonne cette mer atypique, accompagné de son poisson rouge, jusqu'au jour où une violente tempête de sable éclate... Très poétique, ce court métrage sans paroles nous offre un beau moment d'amour et d'aventure.
French roast
"French roast", réalisé par Fabrice O. Joubert en 2008 est un très beau court métrage d'animation.
L'histoire se passe dans un petit café parisien, où l'on retrouve un homme d'allure chic, qui au moment de payer l'addition, se rend compte qu'il n'a pas son porte-monnaie.
Graphiquement très réussi, "French roast" affiche un scénario original, une animation propre, une ambiance maitrisée.
"Les apparences peuvent être trompeuses..."
Burn-E
Court métrage réalisé par Pixar, "Burn-E" a été produit en même temps que "Wall-E" et dirigé par Angus Mc lane, animateur en chef de ce précédent.
En parallèle de "Wall-E", on suit les aventures de "Burn-E", petit robot malchanceux, chargé de réparer une lampe défectueuse.
Un scénario bien ficelé, très bien rythmé, le gag à répétition marche très bien. On est touché par ce petit robot très expressif malgré son design de... Robot!
La révolution des crabes
Réalisé en 2004 par l'auteur de BD et illustrateur Arthur Depins, "la révolution des crabes" est un court métrage très drôle, expliquant pourtant la tragédie de cette espèce de crabes carrés, dits "dépressifs", causée par l'obligation qu'ils ont de marcher suivant la même ligne jusqu'à la fin de leur vie. Simple, réaliste et drôle, ce film n'a besoin de rien, il en ressort unejustecaricature de la société moderne.
Oktapodi
Réalisé en 2008 par les élèves de l'excellente école des gobelins, "Oktapodi" est sûrement le film le plus aimé des courts métrages sortis de cette école.
Les auteurs Julien Bocabeille, François-Xavier Chanioux, Olivier Delabarre, Thierry Marchand, Quentin Marmier et Emud Mokhberi, nous emportent au coeur d'une ambiance méditerranéenne à la poursuite d'un poulpe dont la "poulpesse" vient de se faire enlever... Probablement pour être mangée...
Avec une technique et une animation irréprochable, ce petit film à remporté un nombre incalculable de prix.
"Skhizein", réalisé par Jérémy Caplin est un fabuleux court métrage d'animation. Né en 1971, Jérémy Clapin, diplomé des arts décoratifs de Paris, a été pendant un moment, illustrateur de presse; depuis 2004, il est réalisateur chez "Mr Hyde production" et réalise "Skhizein" en 2008. Ce court métrage remportera plus de quatre vingt dix prix dont le prix du public d'Annecy, le prix de la découverte du meilleur court métrage par la semaine de la critique de Cannes, mais également une nomination au César 2009.
"Skhizein" est l'un des courts métrages les plus magnifiques qu'il m'ait été donné de voir. La musique, l'ambiance colorimétrique, l'animation, le lighting et enfin, le plus important, le scénario, servent un film judicieux, touchant et original. Je tairai ici le sujet de ce film et préfère que la découverte soit entière pour tout le monde. Néanmoins, je me permets de donner le synopsis, qui par son intrigue, vous donnera probablement l'envie d'aller plus loin.
"Une météorite vient s'écraser sur Henry, rien de grave, une antenne s'est écrasée sur l'immeuble d'en face... Henry est toujours là, enfin, pas tout à fait puisqu'il se retrouve maintenant à 91cm de lui-même..."
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