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  • : Sur cette planète, tous les chemins qui mènent à l'Art nous passionnent. Nous vous proposons de découvrir, à travers ce collectif, nos créations modestes mais ambitieuses, nos sources d'inspiration, nos engagements responsables, nos réflexions sociétales. De l'Art contemporain à l'Artisanat en passant par l'Art de vivre, nous souhaitons votre participation à cet espace de liberté, de partage et de création sous toutes ses formes. "Créer, c'est résister. Résister, c'est créer." S.Hessel
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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:40

en-tete-la-parade.jpg

 

 

affiche-la-parade.jpg

Dans les années 1990, quelques années après l’éclatement de l’ex-Yougoslavie, Lemon, ancien mercenaire serbe cultivant virilisme exacerbé et homophobie décomplexée, prépare son mariage avec Perle, une poupée Barbie capricieuse. 

Mais ce macho invétéré, raciste de surcroît, se voit par la force des choses, obligé d’assurer avec d’autres mercenaires, la sécurité de la première Gay Pride de Serbie !

Forcé de collaborer avec les « peder », Lemon et ses camarades bodybuildés devront alors laisser de côté leurs idées et leurs idéaux, pour défendre ceux qu’ils considèrent comme des  « anormaux ».

Un film décalé, à la fois drôle et émouvant, qui, en plus de dénoncer l’homophobie dans les pays de l’Est, condamne subtilement les préjugés quels qu’ils soient, au moyen de clichés désopilants que le spectateur se fera un plaisir de « démonter ».

 

Le film « La Parade » a été projeté devant des élèves du Lycée Jean Macé, à Vitry-sur-Seine. J’y faisais une intervention de sensibilisation dans le cadre de la lutte contre l’homophobie et le sexisme. Les réactions diverses et variées m’ont montré à quel point le chemin sera encore long face à cette intolérance qui sévit encore majoritairement dans bien des pays. Mais ce film de Srdjan Dragojevic, blindé d’humour et de tendresse, semble aussi avoir fait son effet dans l’esprit de certains jeunes spectateurs…

 

 


 

 

                                                                                                                            Liloo

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 15:54

 

django-baniere.jpg

 

 

 

 

Nous l'attendions, il est en salle: le dernier long métrage du réalisateur, producteur, metteur en scène et même acteur américain Quentin Tarantino. Django unchained, écrit et réalisé par ce géant du cinéma, déchaîne les passions et a déjà suscité un grand nombre de réactions plutôt unanimes: Tarantino signe peut-être avec Django son plus grand chef-d'oeuvre. C'est en tout cas mon avis de spectatrice fidèle: j'ai, comme beaucoup d'entre vous, vu l'ensemble de l'oeuvre de Tarantino sur laquelle je reviendrai, mais avant de me lancer dans une rétrospective de ses meilleurs films, je vous propose de vous parler plus longuement de Django Unchained.

 

 

django renoDjango par Renaud.

 

 

1858, dans le sud des Etats-Unis et alors que la guerre de Sécession se prépare, un dentiste reconvertit en chasseur de prime, le docteur King Schultz, américain d'origine germanique, est à la recherche d'un esclave dont il a besoin pour traquer quelques têtes mises à prix... Django est ainsi libéré du joug de ses chaînes et se laisse rapidement convaincre par le docteur. Il décide en effet de l'aider à poursuivrre sa quête de chasseur de prime pour l'hiver. A la fonte des neiges et en retour, le dentiste s'engage à l'assister dans sa propre quête: retrouver sa femme -réduite également à l'esclavage - et la libérer. Trois heures ou presque, et que l'on ne voit pas passer, d'une fresque vengeresse sur fond d'Histoire et de critique sociale virulente. Tarantino semble enfin avoir trouvé le moyen de réconcilier ses préoccupations et ses orientations artistiques: il signe un western dont il maîtrise avec talent les codes classiques et toute la violence qui l'anime y est exprimée dans un esthétisme vertigineux. La vengeance, thème de prédilection de ce réalisateur, est ici cristallisée par la dimension universelle de l'injustice sociale et de l'ignominie de l'oppression coloniale.  Bref, un long métrage à voir et à revoir, d'une grande beauté, qui transpire l'engagement politique et dont le casting fabuleux ne fait qu'ajouter à sa valeur : ainsi on peut noter l'interprétation brillante de Jamie Foxx ( qui brillait déjà dans Ray avec son interprétation de Ray Charles), celle de Christoph Waltz (qui crevait déjà l'écran dans un Tarantino: Inglourius Basterds ) et celle enfin de Leonardo Di Caprio, qui incarne avec brio la barbarie cynique impitoyable... Et c'est sans compter la qualité de la bande originale du film, mais il est inutile d'insister trop longuement sur ce point : les amateurs du cinéma de Tarantino savent que la musique de ses films ne se laisse pas oublier si facilement. Tout le monde a en tête le Pumpkin and Honey de Pulp Fiction ou encore le Don't let me be misunderstood de Santa Esmeralda dans Kill Bill - pour ne citer que ceux-là - ce qui me donne l'occasion de faire un retour non exhaustif sur les meilleurs films de Tarantino ; pour donner envie de les revoir ou encore pour ceux qui ne les connaîtraient pas - est-ce possible? - et que j'invite chaleureusement à les découvrir : Reservoir Dogs, Pulp Fiction, Jackie Brown, Kill bill (deux volumes, la rumeur dit que  Kill Bill III et IV ne sauraient tarder... on les attend avec impatience!), Boulevard de la mort, Inglourious Basterds et enfin Django unchainned pour finir cette liste incomplète et subjective. Je vous propose une bande annonce pour l'ensemble des films que je viens de citer, au cas où les non initiés ne seraient pas encore convaincus, ce dont je doute!

 

Emelyne, Article illustré par Renaud que je remercie pour sa participation: quand un talent créatif rencontre Tarantino...

 

 

 

Django Unchained, 2013

 

 

  

Pulp Fiction, 1994

 

 

 


  Reservoir Dogs, 1992

 

 

 

 

Jackie Brown, 1997

 

 

 

 

  Kill Bill Volume I, Trailer, 2003

 

 

   

 

  Kill Bill, Volume II, Trailer, 2004

 

 

 

 

 

Boulevard de la mort,  2007

 

 

 

  Inglourious Basterds, 2009

 

 

 

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 11:24

La-couleur-des-sentiments-Aibileen-Viola-Davis.jpg

 

 

 

DUNE-PAIRE-DEUX-COUPS-Contagion---La-Couleur-des-Sentiments.jpg"La couleur des sentiments", "The help" en Anglais, est un film Américain sorti en 2011, réalisé par Tate Taylor d'après le roman éponyme de Kathryn Stockett.

L'histoire se déroule pendant les années 60 à Jackson dans le Mississippi; à cette époque et sous couvert des lois raciales faisant état dans le pays, il est coutume chez les familles bourgeoises Américaines d'avoir une domestique Afro-Américaine à son service. Dans cet univers ségrégationniste, une jeune blanche issue de la bourgeoisie, elle-même élevée par une domestique, va se mettre en quête de dépeindre le quotidien de ces femmes à partir de leurs témoignages pour écrire un livre qui leur sera dédié. Une amitié va naître de ce projet entre cette femme allant à l'encontre des règles morales Américaines et ces bonnes lucides aux tempéraments bien trempés.

Fort de nous rappeler la perversion d'une Amérique raciste, ce film qui nous plonge avec amertume dans l'époque non lointaine de l'esclavagisme populaire, est une piqûre de rappel colorée, touchante et plutôt bien réalisée. Aucune longueur n'est à déplorer, l'histoire nous embarque facilement, l'émotion y est présente , les personnages attachants, le casting excellent.

Toutefois, et malgré un scénario aux claires intentions, la caricature et les clichés d'une catégorie sociale embellie par la magie du cinéma y font légèrement défaut. En outre, l'héroïsme de la femme blanche Américaine au service de cette population Afro-Américaine exploitée est  un brin dérangeant, mettant en vedette la femme blanche forte et indépendante... Une petite tache au tableau.

Au delà du manque d'engagement pour la lutte des droits civiques, ce film mérite d'être vu. La beauté des sentiments pouvant transparaître entre ces domestiques et les enfants bourgeois est agréablement retranscrite, la subjectivité de chaque relation mettant en valeur l'unicité de chaque personne a le pouvoir de rétablir la balance du combat racial de l'époque; et finalement, peut-être est-ce le message que ce film veut faire passer? Les volontés propres du réalisateur sont peut-être à remettre en question quant à l'engagement politique léger noté par la critique.

Enfin, et comme il est souvent de mise, il se peut que le contenu du livre donne plus de corps à cette histoire, convergeant vers une prise de position plus marquée et une plus grande épaisseur des personnages.

 

                                                                                                                      Nanny

 

 

la-couleur-des-sentiments.jpg"Aibileen : Aujourd’hui, je vais te raconter l’histoire d’un extra-terrestre. (…) Un jour, un martien plein de sagesse descendit sur la Terre pour nous apprendre une ou deux choses.
Mae Mobley : Un martien ? Grand comment ?
Aibileen : Oh environ deux mètres !
Mae Mobley : Comment il s’appelait ?
Aibileen : Martien Luther King. (…) C’était un très gentil martien ce Luther King, exactement comme nous, avec un nez, une bouche et des cheveux sur la tête, mais les gens le regardaient parfois d’un drôle d’air, et je crois qu’il y en avait qui étaient carrément méchants avec lui.
Mae Mobley : Pourquoi Aibi ? Pourquoi ils étaient méchants avec lui ?
Aibileen : Parce qu’il était vert. »

 

         Kathryn stockett, Extrait du livre

         "La couleur des sentiments" aux éditions Jacqueline Chambon

 

 

 

(Ceci est un extrait du film pour cause de bande annonce trop généreuse!)

 

 

  

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 11:36

la-personne-aux-deux-personnes-la-personne-aux-deux-personn.jpg

 

 

 

personne_aux_deux_personnes_xlg.jpgRéalisée en 2007 par Nicolas Charlet et Bruno Lavaine, "La personne aux deux personnes", sortie en 2008, est une comédie Française loufoque dont l'humour atypique ne sera certainement pas au goût de tous. Autant dire que si les premières minutes du film ne vous soulèvent aucuns rires ou sourires, je pense qu'il sera inutile pour vous d'aller plus loin!

Le film raconte l'histoire de Gilles Gabriel, ex-star de la chanson des années 80 (Gilles Gabriel est un personnage qui existait déjà avant le film puisqu'il était interprété dans un sketch des nuls par Alain Chabat, sketch caractérisé par un clip, "Flou de toi"!) qui meurt dans un accident de voiture causé par Jean-Christian Ranu, comptable à la COGIP (Entreprise pré-existante dans "Message à caractère informatif", émission de canal + diffusé entre 1998 et 2000). Mais Gilles Gabriel n'est pas tout à fait mort puisque son esprit a en fait atterri dans le corps de Ranu, qui lui, ne comprend pas qui est cette personne qui parle dans sa tête! Venant de deux mondes opposés, Gilles et Jean-Christian vont devoir cohabiter dans cet unique corps...

Alain Chabat dans son rôle de Gilles Gabriel est parfait, égal à lui-même et poilant. Très peu présent à l'écran, sa présence est matérialisée par sa voix; Chabat est bien là, dans son rôle de Gilles, dont les dialogues et intonations suffisent à ne pas douter qu'il fait bien parti du casting. Daniel Auteuil est excellent dans son rôle de comptable, ringard à souhait, introverti et presque malsain.

Le décor des années 80 n'est pas sans rappeler "Message à caractère informatif", une émission de télévision humoristique française de la fin des années 90, dont les auteurs ne sont autres que Nicolas et Bruno, qui détourne les dialogues de vieux films d'entreprise des années 1980; décor s'intégrant parfaitement dans l'univers de ce film généralement classé comme "OVNI" par la critique. Le monde aseptisé des entreprises est présenté sous un point de vue ironique, mettant en exergue les relations sociales superficielles et le manque d'humanité. Ce film est  aussi une belle histoire d'amitié entre deux personnes qui n'auraient jamais eu l'occasion de se côtoyer dans d'autres circonstances.

En bref, si vous n'êtes pas friand de l'humour burlesque, parfois lourd (mais tellement drôle) des nuls, que les personnages beaufs et ringards ne représentent pas un pouvoir comique pour vous, et que le comique de situation vous dépasse, ce film n'est pas fait pour vous... En revanche, si tout ce que je viens de citer fait partie de votre registre,  n'hésitez pas à vous payer cette tranche de rire!

En conclusion, j'ai ri!!

Petit bémol, la bande annonce nous en montre trop... Je vous déconseille donc son visionnage et vous propose, en compensation, de redécouvrir le clip de Gilles Gabriel "Flou de toi"! ^^

 

                                                                                                                                            Nanny

 

 

 

 

 

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 20:57

maman_danielangeli_03.jpg

 

 

 

346_maman_affiche.jpg"Maman" est une comédie dramatique Française réalisée par Alexandra Leclère, sortie en Mai 2012, dont le sujet, peu banal et plutôt lourd m'a interpellé. L'histoire est celle de deux soeurs qui décident de kidnapper leur mère pour l'obliger à les aimer... Le sujet du "non amour" d'une mère pour ses enfants a, je pense, rarement été traité, il aurait tendance à être tabou puisque peu commun... Du moins je l'espère!

Dans un premier temps, j'ai aimé la performance des actrices, je pense que certains y trouveront un sur-jeu, pas moi... Josiane Balasko représente une femme exécrable qu'elle joue formidablement; j'aime aussi retrouver Marina Foïs dans des registres différents de la bande loufoque des robins des bois, et je trouve qu'elle trouve bien sa place dans ce film. Quant à Mathilde Seigner, que je ne porte pas dans mon coeur, ne m'a pas déplu, au contraire, je l'ai trouvée efficace et sincère.

J'ai également aimé l'ambiance lourde de ce film; à ce propos, je trouve l'affiche en complète contradiction avec le ton donné au film, plutôt sérieux, où le coté "comédie" est mis de coté. Ils existe des longueurs que je perçoit comme propice à la réflexion, mais qui, j'avoue, pourraient irriter le spectateur.

D'un aspect général, j'ai été émue et touchée par ce sujet "différent"; la réalisation d'Alexandra Leclère, que je trouve très personnelle, ne fait apparaître aucun jugement, simplement la tranche de vie d'une famille déstabilisée.

En conclusion, ce film m'a plu, m'a touchée, je l'ai trouvé sensible, fort et juste. Je ne suis pas sûre qu'il puisse plaire à tout le monde, je conseille donc un jugement par vous-même, quitte à être déçu!

 

Dans le même soucis de tonalité, je ne vous propose pas de visionner la bande annonce qui ne me parait pas du tout en accord avec l'esprit du film! Je n'ai moi-même pas vu de bande annonce avant de voir le film, et je commence à comprendre certaines critiques négatives... L'emballage n'est tout simplement pas représentatif du produit se trouvant à l'intérieur!

 

                                                                                                                                     Nanny

 

 

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 11:38

3675.jpg

 

 

La quête du dépucelage est un sujet récurrent dans les teen-movies de ces dernières années. C'est pourtant le sujet choisi par Geoffrey Enthoven, réalisateur Flamand, pour son film "Hasta la vista" sorti en mars 2012.

Car malgré tout, ce film classé art et essai est différent des films d'adolescents, puisque couplé à ce sujet d'allure simple, Geoffrey Enthoven décide d'y mêler un ingrédient épineux, le handicap. C'est ainsi que dans une grande simplicité emprunt de réalisme, Hasta la vista présente trois amis, lourdement handicapés, entraînés dans un road movie à travers la France et l'Espagne dans le but d'atteindre un eldorado, celui d'un bordel Espagnol accessibles aux personnes en situation de handicap afin d'y perdre leur virginité.


Hasta-la-Vista.jpg

 

Loin de tomber dans le pathétique, le cliché et la mièvrerie, Hasta la vista est un film sensible, touchant et drôle, où les personnages aux personnalités dissemblables dégagent un capital sympathie énorme. Les acteurs interprètent leur rôle avec une justesse impeccable, crédibilisant leur situation au point de penser que leur handicap est réel. Une histoire tellement juste, où ces jeunes de 18 ans, dépendants de leurs parents, rêvent de prendre le large et de goûter, comme tous jeunes de leur âge, aux plaisirs de la chair.

Un film qui nous rappelle qu'une personne en situation de handicap est avant tout humain, avec ses humeurs, ses envies et ses défauts; un film qui nous rappelle qu'un fauteuil n'est pas synonyme de déficience neurologique, qu'un fauteuil n'annihile pas les envies et besoins primaires...

 

                                                                                                                              Nanny

 

 

 

 

 

  

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8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 19:27

L-armee-du-crime-ban.jpg

 

 

l-armee-du-crime-affiche.jpg Robert Guédiguian n'a plus à le prouver: il est un réalisateur de talent pour lequel j'ai personnellement une grande admiration (cf article "Marius et Jeanette"). Son travail respire l'intelligence et l'engagement, ses films me bouleversent et je pourrais faire l'éloge de sa bibliographie pendant des heures mais je vais quand même essayer de vous livrer un résumé critique et constructif du dernier film de Guédiguian que j'ai regardé: "L'armée du crime". Sorti en salle en 2009, "L'armée du crime" relate l'histoire (j'écrirais volontiers Histoire, mais quand il s'agit de cinéma, on reste prudent) d'un groupe de résistants immigrés en France occupée et collaboratrice: italiens rescapés du régime de Franco, juifs, arméniens, communistes, et met en scène leur évolution et leurs combats acharnés: de leurs premières actions désorganisées et périlleuses à la montée en force de leurs actes de résistance et ce jusqu'à ce qu'ils soient arrêtés par une police française zélée et exécutés pour servir la propagande nazie: l'affiche rouge a vu le jour. Dans le film de Guédiguian, les piqûres de rappels sont nombreuses (et fort utiles à en juger par le sondage effectué dernièrement quant à la rafle du Vel' D'Hiv' trop méconnue par la jeunesse française - entre 57% et 67% des moins de 35 ans ne savent pas de quoi il s'agit... Et vous?) et quoi qu'en disent les critiques, très bien documentées. "L'armée du crime", donc, c'est : un excellent moment de cinéma - l'esthétisme de Guédiguian est des plus raffinés - un casting exceptionnel - les amoureux de Guédiguian y retrouveront ses acteurs fétiches  - et un travail sur notre devoir de mémoire à tous louable. Un grand film à propos d'une Histoire douloureuse et fondamentale. A voir, évidemment et sans trop tarder...

Emelyne

 

 

 

 


 
 
 

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 17:41

Et-maintenant-on-va-ou-baniere.jpg

 

 

Et-maintenant-on-va-ou
 Réalisé en septembre 2011 par Nadine Labaki, "Et maintenant on va où?" est un film ambitieux et d'une grande beauté. Dans un petit village libanais, où chrétiennes et musulmanes partagent le cimetière dans lequel elles pleurent leurs morts respectifs, les religions se côtoient et se respectent. Et pour cause, gardiennes de la paix entre leurs maris et leurs fils, ces villageoises pleines de ressources et d'imagination oeuvrent en toute discrétion pour préserver l'entente au sein du village et pour protéger ceux qui n'ont pas encore été décimés par la guerre religieuse qui déchire le pays... Et tous les moyens sont bons quand il s'agit de ceux qu'elles aiment et qu'elles entendent bien garder vivants. Avec une bande originale absolument sublime - que je vous invite par ailleurs à écouter - ce film est un véritable hymne à la tolérance. Plein d'humour, il porte sur la foi un regard tendre et humain, un de ceux que nous gagnerions à porter plus souvent quant à nos différences...
 
 
Emelyne
 
 
 
 
 

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 16:46

Jean de florette banière

 

 

            

 

jean-de-florette.jpg "Jean de Florette" et "Manon des sources", ont été portés à l'écran par Claude Berri en 1986 avec - entre autres - Yves Montand, Gérard Depardieu, Daniel Auteuil et Emmanuelle Béart. Maintenant que Nanny vous a parlé de "son" Pagnol (Cf "Pagnol"), pour lequel on partage la même passion, je veux vous parler des deux réalisations de Berri...

J'entends déjà les amoureux de Pagnol en noir et blanc regretter les prestations de Jacqueline Pagnol ou de Rellys en Ugolin, mais je le leur dis - avec tout le respect que j'ai pour la réalisation originale - un vent de fraîcheur a soufflé sur Pagnol grâce à ces deux volets en couleurs dont la jeunesse a pu s'emparer...

Car ce serait un crime que de passer à côté de cette histoire sous prétexte que le cinéma en couleurs a détronné le noir et blanc et je serais trop peinée de voir Pagnol tomber en désuétude à cause de celà. Mais Pagnol ne meurt jamais, apparemment, car vous avez probablement entendu parler d'une adaptation d'Auteuil récente: "La fille du puisatier".  Auteuil qui pense même s'attaquer à la trilogie "Cesar", "Marius" et "Fanny"... Quel que soit le casting à venir pour ces réalisations prochaines, je jubile : le cinéma ne sait pas encore se passer de Pagnol et on lui en est très reconnaissant...

Parce que nous aussi, nous aimons l'authentique et que l'on en planterait bien partout...

 

Emelyne

 

 

 

 

 

 

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 17:04

ikigami-baniere.jpg

 

 

 

ikigami.jpg Se lever un matin avec une douleur dans le bras gauche et passer sa journée à croire que c'est la dernière et que l'on va quitter la scène d'un infarctus foudroyant... Avoir une douleur dans la nuque et s'angoisser à l'idée d'être terrassé par une rupture d'anévrisme... Avoir une pointe dans le dos et croire que son cancer du poumon se développe enfin de manière fulgurante... Tout le monde connaît ces angoisses irrationnelles... Non? Pas tout le monde? Quelques hypocondriaques chroniques sauront de quoi je parle... Allez, n'ayez pas honte, nous sommes bien plus nombreux que vous ne le pensez et puis nous avons un avantage sur les autres: passer une journée à croire que c'est la fin vous redonne le goût de la vie pour un bon bout de temps, n'est ce pas?...

Plaisanterie mise à part, le film que je veux vous présenter parle de la vie... et de sa fin! Et quand cette dernière est imminente et que l'on en connaît l'heure exacte un jour avant - un peu comme nous, les jours où nos petits maux ont la puissance anxiogène des grands... - comment réagissons-nous? Cette reflexion est portée par le Manga culte japonais de Motorô Mase qui a été adapté au cinéma. On y entrevoit un monde où un gouvernement prévoit une loi pour la prospérité nationale et condamne à mort arbitrairement certains de ses citoyens... IKIGAMI (préavis de mort), de quoi s'interroger sur le sens de notre existence et de notre mort, donc, de quoi calmer nos petites angoisses, hypocondriaques que nous sommes (tous?), aussi...

 

Emelyne

 

  
 

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